jeudi 31 mai 2007

ANIRA DE MADAGASCAR


Anira compose ses bijoux en utilisant les éléments de la nature sauvage malgache : graines et pierres de toutes sortes et de toutes couleurs, fibres d’arbres rares, corail noir, dents de caïman, dos de murènes, écailles…
Les créations d’Anira ont fait l’objet de nombreuses expositions, en Afrique et en Europe (Paris, Florence et Bruxelles en 2007).

Annie Ranarivelo (Anira) est née à Madagascar.
A vingt ans, elle s’envole pour Paris mais interrompt rapidement ses études de littérature pour suivre un jeune banquier en Egypte.
Ce séjour va changer sa vie grâce à la rencontre d’un groupe de vieilles princesses ruinées qui créent, avec un goût inné et une dextérité sans pareille, des parures magistrales à partir de pièces gréco-romaines et de débris de poteries mamelouks.
A la vue de ces colliers qui ne sont composés ni d’or ni d’argent mais de débris portant en eux toute la richesse et la spiritualité d’une civilisation, Anira décide qu’elle se consacrera elle aussi à créer de la beauté qui révèle et transforme ceux qui la portent.
Après trois années passées en Indonésie et un nouveau séjour à Paris, elle n’a plus qu’une obsession : retrouver Madagascar, sa culture ancienne préservée et son peuple si attachant malgré une économie dévastée.
Un voyage dans les recoins les plus profonds et les plus lointains de la Grande Ile… Découverte de la forêt primaire, descente des fleuves, marches dans les contrées les plus sauvages. C’est là qu’elle découvre les éléments naturels qui vont constituer son univers.
Anira s’est aussi associée à l’Association pour les Sans Abris (ASA), dirigée par le frère franciscain Jacques Tronchon, qui recueille les sans abris pour leur apprendre l’artisanat. Et, contrairement à toute attente, c’est à leur contact qu’elle a appris l’art de travailler la beauté avec les mains, et la création spontanée et authentique.